L’Adaptation et Le Changement

L’Adaptation et Le Changement 

Pour une Nouvelle Culture 

Aujourd’hui, la jeunesse contrôle le changement dans plusieurs sociétés du monde. Quelle est l’optique actuelle dans la communauté congolaise de Brazzaville? Je comprends que ma génération n’a plus de patience concernant cette mauvaise gestion des ressources congolaises (naturelles et humaines). Mais peut-on mieux collaborer avec les occidentaux que la génération de nos pères? Quel sera l’héritage que nous laissons à nos enfants ? 

J’ai été informé que la nouvelle génération appelée « génération D » refuse d’être contrôlée de la même manière que la génération de leurs pères, à savoir la génération X qui a toujours été dominée par leurs grands-pères. Cette génération, va-t-elle hériter du comportement de leurs grands-pères ou de leurs pères?

La communication, la collaboration, et le partage d’idées seront-t-ils incorporés dans nos relations futures? Je me rappelle que dans notre culture Bantou, nos grands-parents ont été unis et ont utilisé ces systèmes et techniques que j’appelle « La Gestion Familiale au sein de la Communauté Congolaise ».

L’Adaptation – peut-elle être une alternance structurelle ou culturelle au sein de laquelle nôtre communauté peut s’impliquer et faire face? Comme références, les organisations à buts lucratifs et même non-lucratifs font face à ce phénomène de transformation tous les jours. Ce phénomène est complexe dans sa mise en application et nécessite d’avoir au sein d’une communauté ou d'une organisation des leaders capables de transcender les problèmes personnels et les petites querelles et de faire développer leurs collaborateurs. « Avons-nous ce genre de leader dans notre communauté congolaise? Pourquoi le changement tarde-t-il à venir s’installer dans notre communauté? 

La jeunesse Congolaise n’est-t-elle pas capable d’imposer ou d’imprimer un rythme innovateur qui pourra à la fin dynamiser et changer les données dans notre communauté? 

Quelle est le prix à payer pour ce changement tant attendu en République du Congo ou tout au moins au sein de notre communauté congolaise ici aux États-Unis?

Il y a un adage qui dit « Si vous faites des changements dans un groupe, ce changement affectera toutes les activités entreprises dans ce groupe. »  Le changement suscite des réactions diverses, allant de l'espoir le plus fou, à la phobie, en passant par la crainte. Avons-nous des leaders dans la communauté congolaise qui sont prêts à prendre des risques pour faire évoluer cette communauté? L’inspiration suscité par un leader spirituel, ou charismatique, et même réformateur serait la bienvenue. 

Le changement désigne le passage d'un état à un autre qui peut être exercé dans des domaines très divers et à des niveaux très différents. Sommes-nous prêts à changer le statut quo au Congo-Brazzaville ? Dans notre communauté aux États-Unis ? Je pense qu’il faudra que les choses changent afin que la communauté congolaise vive une transformation profonde et durable sur le plan économique, politique et sociale. Nous avons besoin d’un changement endogène et exogène pour un Congo nouveau. Il faut que nos futurs dirigeants sortent de l’ombre et prennent des initiatives pour que ce changement devienne une réalité pour les congolais du pays et de la diaspora. 

Rappelons-nous que notre réussite est pour les générations futures. Notre réussite dépendra du combat et de la lutte que nous pourrons mener. Comme l’a si bien dit Victor Hugo (et c’est également une recommandation reçue de mon père spirituel): « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front ; ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime et ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime ». Il est donc temps de développer des bases solides pour un futur prometteur et rassurant, afin que les générations futures puissent avoir ou mieux encore trouvent des bases solides qui leur permettront de continuer après nous. 

La réalité est que l’ennemi du développement et du changement c’est l’homme lui-même, nous congolais du 21eme siècle avons besoin de leaders capables de nous transformer et nous guider pour un développement ultérieur.

Nous jeunes Leaders Congolais, devrons placer notre confiance sur notre compétence et sur notre inspiration spirituelle. « La compétence est le fondement de la réussite. Etre compétent, c’est produire en peu de temps une œuvre excellente ». Nous avons été créé à l’image de Dieu avec des capacités qui peuvent nous permettre de transcender, de réfléchir sans aucun problème. Utilisons donc nos capacités intellectuelles et surtout spirituelles pour notre développement communautaire afin de laisser un héritage aux générations futures. Ne soyons pas égoïste comme le fût nos grand-parents nos et comme le sont nos pères. Le Congo est à nous et c’est à nous de le transformer et de décider de son devenir !

Pour terminer, quelle est le niveau de notre foi et quelle est notre dignité ? L’héritage reçu de mon père spirituel m'a également enseigné ceci : La foi et la dignité sont des attitudes.

La foi est l'attitude de l'homme qui accepte et tient pour vraies des réalités qui sont maintenant invisibles ou incontrôlables (Hébreux 11.1). C’est une adhésion totale de l'homme à un idéal qui le dépasse, à une croyance. La foi est un engagement que l'on prend d'être fidèle à une promesse : par exemple ne pas violer la foi conjugale. Toute adhésion ferme et fervente de l'esprit à quelque chose. Exemples foi communautaire, foi politique, etc.

La dignité est le respect, la considération ou les égards que mérite quelqu'un ou quelque chose. Il peut s’agir aussi de la sauvegarde de son honneur, sa fierté, sa décence, son amour-propre. 

Moi j’ai choisi d’être un servant de la Communauté Congolaise à tous les niveaux. C’est cela ma foi… Et Toi ! - Quelle est ta Foi ? Le Congo a besoin de Nous, de Vous, et de TOUS ! 

Votre Serviteur

Dimitri M-Poha